Patient 67
L’impression, qu’le game est truqué, quelques trucs m’ont intrigué
La pression, d’la foule agit parfois sur moi comme un trigger
Comme prisonnier de la matrice et, j’me sens comme Schlinder, comme dans ce qui précède Malevil
La lave dans les veines, la foudre dans la rétine
Quand le matin j’me lève c’est l’enfer que je piétine
J’vois le ciel se déchire, il faut qu’j’me déchaîne donc j’deboule dans la soirée
Le moteur s’emballe j’t’assure là chui en boule donc je dois me défouler
On-on rentre pas dans le cadre système pas sur mesure donc je veux en découdre
En-en-en en fait c’est simple j’vais pas t’faire un tableau c’est juste moi j’les encadre pas
Ça va finir en nak-ba, mais j’dois lâcher des obus
L’impression qu’ils me font la guerre donc je les vois comme l’ONU wow
Obsédés par la monnaie, c’est la fin de l’espèce
Mon shinigami pour consilliere, j’deboule avec mon djinn dans la pièce, wow, donc faites de la place
C’est vrai qu’j’en impose, là je n’suis plus maître de moi et pourtant je ne manque pas de classe
Je crois bien qu’j’implose
Sous les pavés la plage tout comme en 68 j’veux faire bouger les choses
Pas dans l’putaclic sur les réseaux j’étais pas jugé cool, je t’avoue qu’moi ça me cale
Pas comme toutes ces baltringues en bas résille
Il ne faut pas qu’je résigne
Donc mon mantra qui résonne lorsque par malheur mon esprit lui il résille
À croire que j’perds la raison
Comme un glitch dans la matrice, incompris par la maîtresse, donc j’peaufine la maîtrise
Trop précis kiffe l’adresse mais il faudrait qu’je précise que moi même parfois ça me stress
J’vois la vie comme le mythe de Sysiphe donc il faudrait qu’je décompresse,
Chaque instant peut s’avouer décisif je dois mettre le paquet, j’vais à fond la caisse
Aliéné comme un ouïgour à Pékin
Bien-bien bien trop particulier chui l’patient 67 dans le film de Scorcesse
Viens-viens viens faire un tour dans ma tête ça te laissera perplexe quand tu verras l’essence
Babylone, gagne en influence, je vois l’effluence de la connerie d’l’affluence
Mais faut pas j’m’laisse influencer
Mes pensées sont nuancées
Ouais chui pas un influenceur, qui cultive la bêtise d’la jeunesse
L’impression qu’je me trouve à la genèse, de la fin des temps, comme une sorte de vendetta de mefistofeles
Donc j’reste dans mon coin pour qu’mon esprit s’élève un peu comme L’Alchimiste allez bye je vous laisse