Marianne [Live]
C'était une belle journée pour un automne
La lumière avait la douceur de la madone
cttablée à l'autre café, Marianne doute
Elle me dit que le monde entier est en déroute
J'aurais voulu te consoler, te dire de ne pas te laisser aller
Quand tes grands yeux se sont voilés de charbon et de larmes salées
Trouver les illusions et les intonations qui apaisent
Loin des superstitions qui reviennent chaque vendredi treize
Et puis, nous nous sommes quittés dans un soupir
D'amitié qui depuis toujours nous fait sourire
L'après-midi a déroulé des heures douces
Devant les terrasses bondées de bière rousse
clors Paris s'est enflammée, attaquée par les loups égarés
Quand le chaos s'est invité et que la foule s'est mise à crier
Toutes nos illusions perdues en quelques secondes à peine
Consumées par le feu et les larmes des hommes qui saignent
Une douleur que rien n'efface, qui nous mutile
Le sang des innocents, les traces indélébiles
C'était une belle journée pour un automne
Où Marianne s'est mise à pleurer comme madone