Peau de Chagrin - Bleu de nuit
Bleu de nuit
Bleu de nuit
[Refrain]
Mon amour
Est ce que l'on peut joindre le futile à l'agréable
Avant qu'il ne se réduise à une peau de chagrin ?
Mon amour
Ce n'est pas que je t'aime follement
Mon amour, ma faiblesse
Est-ce la chair ou le corps qui est faible ?
Cette traversée du désir t'épuise le bassin
Mon amour, ma faiblesse
Mais je n'ai aucune raison de rester sain
Avant de prendre tes jambes à mon coup
Avant que le rouge ne te monte aux joues
Tu mène les ébats, l'âme liée au corps
Par cette passion énergivore
Jeux de poignet, vapeur de ?
Des draps souillés, sans amour propre
Moment d'égarement, désir impatient
Le goût de la nouveauté, de l'enchantement
[Refrain]
L'absence est partout
Surtout ne pas se laisser envahir
L'ombre de nos souvenir de nos nuits sans dormir
Nous étions l'un à l'autre
Nnous étions l'un et l'autre
Que sommes nous l'un sans l'autre ?
Est-ce que l'on peut se goûter l'âme du bout des lèvres
Avant que cette affaire ne tourne au vinaigre ?
Murmures, soupirs, inaudibles
Délicate morsure
Volupté indicible
Avant de se loger dans le duvet des aisselles
Faire de ma salive aquarelle
Grain de beauté, constellation
Disparaissent sous la paume, sueur, traction
Le sang qui bat sous mes tempes
Cette lubie a une taille de guêpe
De nymphe, tu me finis sur les rotules
La bouche en cœur, fais moi croire que tu capitule
[Refrain]
Mon amour pense tu que le fait que nous soyons sexuellement compatible
Mon amour, le fait que nous nous entendons
That we complet each other
That we complement each other
Est-ce que t'as le cœur bien accroché ?
Débauche de sens, intention cachée
Bouffée de chaleur, force centrifuge
Déguisent la sueur en purge
Est ce que deux corps qui s'encastrent
Sont pour autant soudés l'un à l'autre ?
Est ce que la mécanique du cœur s'enclenche
Comme un réflexe épidermique dès que l'on s'épanche ?
Pour ce magnétique bouton de chair
Pour lequel je suis la chenille ouvrière ?
Il n'y a pas d'amour, que des preuves d'amour
Le corps est une preuve d'amour
Bleu de nuit, x12
Ce balais statique
Éloge de l'ennui à deux
Bleu de nuit
Bleu, bleu, bleu de nuit, x6
Laisse moi au bord de l'abandon
Si l'émoi donne le ?
Une main posée sur le périnée
Pour prolonger ce vol synchronisé
? Sauvage
Le corps à l'ouvrage
Englué dans la moiteur
Le temps de reprendre des couleurs
Bleu de nuit
Bleu, bleu, bleu de nuit, x3
Morsure, morsure, morsure de l'ennui, de l'ennui
Sortie de la cuisse de Jupiter
Par une phalange brûlante
Ton plaisir est solitaire
Même tes pupilles s'absente not
On s'unit comme on se vautre
L'orgasme ne vient pas de l'autre
Le blues des corps empêchés
C'est l'égoïsme partagé
Mes, mes arguments, tes, tes attributs
Le vertige qui me donne la ?
Suffit pas juste de bander
Bleu de nuit
Bleu, bleu, bleu de nuit, x3
Morsure, morsure, morsure de l'ennui, de l'ennui
L'amour est un lieu avant d'être un lien
Un endroit plus ou moins lointain
Il n'y a que les souvenirs qui sont fidèles à la mémoire
C'est pourquoi on se partage ce territoire
Toi, moi, eux, x 2
Et chaque fois que tu reviens sur les lieux
Tu me vois comme tu voudrais, mais pas comme je suis
Celui des souvenirs, celui des premières nuits
Bleu de nuit
Chez les Hommes ont dit que le corps se recroqueville
Redevient carcasse, revient coquille
Quand les épaules sont des forteresses
Mon corps entier n'est plus qu'un aveux de faiblesse
Attraction, repulsion, le corps est démunis
Après l'extenuation, la mécanique nous trahit
Réduit à sa plus simple expression
Quand le tatami n'est plus qu'un lit
Pour grands brûlés affectifs
Cachés derrières des draps et des poncifs
Forcément ébranlés, forcément vulnérables
Petite mort inconsolable
Pourquoi tu te laisse pas aimer ?
Pourquoi tu reprend ce qu'on te donne ?