Un matin où je passais chez vous
Dans l’orage du regard sauvage
D’un garçon cœur glaçon
Un matin où je passais chez vous
J’ai vu des images, j’ai lu les messages
D’un enfant de huit ans
Qui, soudain, a explosé, c’est fou
Un matin où je passais chez vous
Un matin où je passais chez vous
Pour son âge, Zak a des bagages
Bien trop lourds à porter
Des douleurs, des peines et des verrous
Ses parents mirages et leurs dérapages
Tous les jours à gérer
C’est l’erreur, le compliqué, un tout
Des douleurs, des peines et des verrous
Des douleurs, des peines et des verrous
Comment conjuguer les verbes être, aimer
Au présent, au plus-que-parfait
Il n’en sait rien du tout
Comment composer avec ce passé
Réécrire au futur l’imparfait
Il n’en sait rien du tout
Il n’en sait rien du tout
Son visage m’a prise en otage
Bien plus que de raison
Un matin où je passais chez vous
Ces routes en virages, sa vie, ses nuages
Ces hivers hors-saison
C’est certain, ça m’a blessé, c’est fou
Un matin où je passais chez vous
Un matin où je passais chez vous
Comment conjuguer les verbes être, aimer
Au présent, au plus-que-parfait
Il n’en sait rien du tout
Comment composer avec ce passé
Réécrire au futur l’imparfait
Il n’en sait rien du tout
Il n’en sait rien du tout
Dans l’orage du regard sauvage
D’un garçon cœur glaçon
Un matin où je passais chez vous
J’ai vu des images, j’ai lu les messages
D’un enfant de huit ans
Qui, soudain, a explosé, c’est fou
Un matin où je passais chez vous
Un matin où je passais chez vous