T'as beau dire, t'as beau faire
T'as beau dire, t'as beau faireMais quand tu te sens seulQuand le vide t'enterreQuand la main que tu tendsNe saisit que du ventNe remue que des pierresT'as beau dire, t'as beau faireT'inventer des chimèresEt sourire dans tes rêvesLorsque tu te réveillesT'as beau dire, t'as beau faireTa vie ne vaut vraiment pas cherElle ne vaut guère le quartDe ton litre d'ivresseTa portion de promessesEt ta ration d'espoirElle n'en vaut guère le quartN'y trempent que tes lèvresNe s'y noient que tes rêvesN'y jouent que tes espoirsT'as beau dire, t'as beau faireMais quand tu te sens seulQuand ton cœur tourne à videQuand il ne tremble pasPour un autre que toiNe se fait pas de ridesT'as beau dire, t'as beau faireTe dire qu'un solitaireA la vie plus facileDès le premier traversT'as beau dire, t'as beau faireTu te sens bien fragileQuatre fois plus fragileQue le verre dont tes mainsCaresse les rondeursEn s'inventant des formesQuatre fois plus fragileIl n'y a que tes mainsQue de froides rondeursQue d'impossibles formesT'as beau dire, t'as beau faireMais quand tu te sens seulT'as beau dire, t'as beau faireMais quand tu te sens seul