LES MARINS, LES BATEAUX
Les marins sur les bateaux
Ont des rêves bien plus gros
Que le mal qui les hante
Le coeur au large, bien tranquilles
Divaguant de miles en miles
Vers l’absence
Les marins sur les bateaux
N’ont d’yeux que pour l’horizon
Et ses promesses délivrantes
Là sur la mer, immobiles
Au fond d’eux ils n’ont d’îles
Que l’immense
Glissons
Comme les marins sur les bateaux
Comme les dauphins sur le dos
Toi et moi
Glissons
Comme les marins sur les bateaux
Les marins sur les bateaux
Ont des airs d’hidalgo
Et la fierté du silence
Bien sûr la mer est terrible
Mais c’est dans le bleu que l’idylle
Se balance