Joan Miró
Soleil de proie prisonnier de ma tête
Enlève la colline, enlève la forêt
Le ciel est plus beau que jamais
Les libellules des raisins
Lui donnent des formes précises
Que je dissipe d'un geste
Nuages du premier jour
Nuages insensibles et que rien n'autorise
Leurs graines brûlent
Dans les feux de paille de mes regards
À la fin, pour se couvrir d'une aube
Il faudra que le ciel soit aussi pur que la nuit