Alleluia
La chasse à l’ovule est ouverte
Que le meilleur gagne, je pars avec
La confiance du chien de tête
Le vent dans l’dos rien ne m’arrête
Feu à volonté, pédale au plancher, à 220 dans l’mur
Me voici l’élu d’un coup sec
D’un endroit sûr d’où enfin naître
Et que le cirque commence, que le rideau flanche
Les ouï-dire étaient donc vrais
Après tout, c’est normal, je suis le fruit final d’une jouissance pas à peu près
Ici c’est bar ouvert, des fois y’a même d’la bière
Ombilicalement parlant
La vie est bonne à boire même si j’ai rien à faire
J’dors un coup pour passer l’temps
J’prends tout ce qu’on m’donne simplement
Si c’est vivre j’veux être éternel
Et plus le temps passe plus je manque d’espace
Qui sait pourquoi
Si je continue de grandir je ferai quoi
Et j’entends des voix des éclats des fois c’est inquiétant
J’donne des coups pour qui s’poussent
Maladroitement mais qu’est-ce qui m’attend
Une mer de calme me berce d’amour je flotte en elle
Un vent me parle et me promène le cœur qui cogne je tourbillonne
Il me raconte qu’un jour j’descendrai dans l’tunnel noir
Paraît que le bout est bien trop petit pis qu’après tout devient mystère
Je promets de ne plus grandir, oubliez-moi j’veux pas sortir
Et plus le temps passe plus je manque d’espace
Qui sait pourquoi
Si je continue de grandir, je ferai quoi?
Et j’entends des voix, des éclats, des fois c’est inquiétant
J’donne des coups pour qui s’poussent
Maladroitement, mais qu’est-ce qui m’attend