L'appel d'air
L’appel d’air appelle l’au-delà,
Sur le gazon squatte l’anaconda
Qui grimpe le lierre
Et fume,
Tes mégots, tes mégots.
Si tu l’entraînes station Diderot,
Et si tu l’embrasses sous la bouche
Ça m’dévaste et j’me déverse dans la Seine,
Dégueulasse, comme…
Des mégots, des mégots.
Cours si ça passe,
Pour plus vite oublier
L’odeur cruelle et vaste
Des histoires, des histoires
Que j’espère à chaque carrefour,
D’un souvenir de la main,
Comme on traque mon amour…
Comme on traque…
Traque !
L’appel d’air,
Appelle au-delà
Le haut de la tête collée au grillage,
Je laisse passer l’orage,
L’appel d’air,
appelle au-delà
Le haut de la tête collée au grillage,
Je laisse passer l’orage.
L’appel d’air appelle au-delà,
Sur le jardin toussent les camélias
Qui retournent la terre, retournent à la terre,
Comme des mégots, des mégots.
Si tu l’entraînes
Si tu l’embrasses
Ça me dévaste et j’me déverse dans la Seine
Ça me dévaste, ça me dévaste, ça me dévaste
Et si tu l’entraines et si tu l’embrasses,
Comme on traque mon amour,
Comme on traque…
Traque !
L’appel d’air,
Appel l’au-delà
Le haut de la tête collée au grillage,
Je laisse passer l’orage,
L’appelle au-delà
Le haut de la tête collée au grillage,
Je laisse passer l’orage.