Loguivy de la mer
Loguivy de la mer, Loguivy de la mer
Tu regardes mourir, les derniers vrais marins
Loguivy de la mer, au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts
Ils reviennent encore à l'heure des marées
S'asseoir sur le muret le long de la jetée
Ils regardent encore au-delà de Bréhat
Respirant le parfum du vent qui les appelle
Mais s'il est révolu le temps des Terres Neuvas
La race des marins, chez nous ne s'en va pas
Loguivy de la mer Loguivy de la mer
Tu regardes mourir, les derniers vrais marins
Loguivy de la mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts
Ils ont connu le temps où la voile était reine
Ils parlent de haubans, de focs et de misaines
De tout ce qui fait le charme de leur vie
Et qu'ils emporteront avec eux dans l'oubli
Mais s'il est révolu le temps des Cap-Horniers
Il reste encore chez nous d'la graine d'aventuriers
Loguivy de la mer Loguivy de la mer
Tu regardes mourir, les derniers vrais marins
Loguivy de la mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts
Je n'ai jamais su dire ce que disent leurs yeux
Perdu dans ces visages burinés par le vent
Ces beaux visages d'hommes, ces visages de vieux
Qui savent encore sourire et dire à nos vingt ans
Remettez vos cabans et rompez les amarres
cllez-y de l'avant, mais tenez bon la barre
Loguivy de la mer Loguivy de la mer
Tu regardes mourir, les derniers vrais marins
Loguivy de la mer au fond de ton vieux port
S'entassent les carcasses des bateaux déjà morts
Loguivy de la mer Loguivy de la mer