Épilogue
La lumière m'agresse dès le matin
J'attends maintenant
L'or qui ne m'atteint
Sourire devenant souvenir
Dernier soupir c'est ce qui m'attend
La première adresse, je me souviens
J'avance seulement tant je n'ai plus rien
Sous vide revenant pour rire
Dernier souvenir
C'est ce que j'apprends
Hier tu me confiais ton passé
Demain ton futur
M'auras déjà oublié
Amertume et confiance délaissées
Deux mains pour suturer
Mon cœur mort de sa plaie
Oui je n'étais pas parfait
Mais tu l'étais pas non plus
Une fois de plus où tu m'as déçu et
Le nous passe à l'imparfait
J'ai tellement de peine à soulever à deux mains
Et je ne ment pas quand je dis que j'irai t'oublier demain
Je te fuyais par peur
Tu sentais l'humain
Tu me connais par cœur
Du sang dans les mains
À force de prier dieu
Pour ne plus y penser
J'ai finis par soigner les plaies
Que j'devais panser
J'ai mis beaucoup d'temps
Et ça je l'sais
Mais J'ai tout mes bons coups
Quand sage je s'rais
J'ai bu la teille
Puis j'ai pris la verte
J'ai vu l'averse l'encre
Coulait de mes veines
Mais j'perds pas aucun espoir
Voir l'éclair dans le noir
La lune m'apaise et pleure
Comme épuisée de voir
Un cœur fermé j'ai perdu la clé
C'est terminé
De tourner la page
Le livre est fermé, j'pars le consumer
J'm'en vais reposer près du macabre