Débat sans fin
On cavale après l’aubaine et les gens
Se crèvent à temps plein
Peu importe la façon
Faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM: ce n’est
Qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui
Peut te fournir les codes
Bon sang le monde est brisé
Il a sombré tu sais
Conscient que les solutions ne vont
Pas tomber du ciel ton patron fait du zèle
Il veut ton âme et tes fesses
Au fond d’eux tous les mêmes
Ils font de la merde épaisse
Tu m’dirais jamais reste si
J’pissais sur un boss
Ils vont te lâcher les restes
Une dizaine sur un os
On dirait des putains d’gosses
On vit d’une façon hélas on est tous un peu
Lassés d’la situation néfaste
La parole est fausse comme
La promesse en France
J’les écoute pas causer
J’protège la peau d’mes enfants
Comme accroché dans l’vent
La bêtise c’est mon vice
Fils y’a trop d’mésentente
La bêtise est complice
La terre prisée que l’on
Vise avec agressivité
Dissipés, l’homme s’enlise fallait
Pas l’précipiter s’gaver c’était l’idée
C’est la base des problèmes
Me parle pas d’théorème
Un kamas et d’beaux rêves
On cavale après l’aubaine et les gens
Se crèvent à temps plein
Peu importe la façon
Faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM: ce n’est
Qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui
Peut te fournir les codes
On cavale après l’aubaine et les gens
Se crèvent à temps plein
Peu importe la façon
Faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM: ce n’est
Qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui
Peut te fournir les codes
J’viens d’Île-de-France
Comme une pile de gens
Nique le plafond d’verre, pied au plancher
Des billets d’banque avec notre façon d’faire
J’arrache les étoiles avec des
Rochers sous le talon
Dans la godasse, au galop
Sur les talons dans la bourrasque
J’écoute pas leur rap tout naze
J’réclame le sacrifice comme
La secte Abdoulaye
Le jour où j’prends l’million
J’dirais "Hamdoullah"
J’suis dans la descente comme un
Mec sur un agneau
J’ai fait un rêve où j’offrais
Un avenir à mes marmots
J’me ferais pas crever par
Cette société aliénante
Les yeux ouverts car elle profite
De chacun d’mes bâillements
Le moral chute plus que l’baromètre
Malhonnête, une fois victorieux ils me
Demanderont vainement la baïonnette
Autant rester nu comme Adam avant la pomme
Avec un paquet d’fric parce que
C’est l’argent avant les hommes
Vu que tout se marchande, en
Marchant dans la jungle
J’ai croisé des riches
Un jour, ils rentrent chez eux comme Tarzan
On a lâché l’école trop tôt
On n'a pas pris le
Temps d’améliorer l’propos
On s’est fait bouffer par l’croco'
Au plus mal, j’remplis une grille de Loto au
Fond d’un bar triste
Y a trop de barres horizontales
Quand on fait les totaux
Ils m’auront pas même si
Y a personne d’incorruptible
Si j’tire, c’est que y a encore une cible
Plus rien à dire mais y a encore une ligne
Ça fait "un, deux", ici, c’est
Le SOU double F, et j’ai plein de faces
Plus qu’il n’y a de un, deux
Que même les pingres claquent leur
'seille de leur plein gré paie, salope
Des liasses de timbrés dans des enveloppes
On cavale après l’aubaine et les gens
Se crèvent à temps plein
Peu importe la façon
Faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM: ce n’est
Qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui
Peut te fournir les codes
On cavale après l’aubaine et les gens
Se crèvent à temps plein
Peu importe la façon
Faudra bien ouvrir les portes
C’est comme Paname et l’OM: ce n’est
Qu’un vieux débat sans fin
Il n'y a que le pognon qui
Peut te fournir les codes