Tuer l’image de Caine et faire carrière dans le cinéma

Stéphane Milochevitch

Ne pleure pas pour moi non
Ma carabine ne manque jamais à personne
J’ai toujours tout voulu et voilà
Il est pour moi le glas qui sonne
Dans la forêt des conséquences une nuit
Essuyant les larmes de ton visage j'ai dit :
Regarde mes mains c'est des nuages de pluie
Tu m’as cru je sais pas ce qui t’a pris
Tu l’as bu qu’est ce que je t’ai servi
Jadis je rêvais par la fenêtre de la chambre du garçon que j'aimais :
À quel gеnre de condamné à mort est-cе que je serais
Aujourd'hui ce corps sur le gibet se verrait bien encore en lévrier
Plus rien dans les poches et rien dans les mains
Mais plein la tête ton cul et tes seins
Et comme le crime poursuit la justice
Un jour je retrouverai le chemin de tes vices

Flegias Flegias tu hurles en vain
Déjà le marc remplace le vin
Hélas hélas c'est déjà demain
À l'heure où je chante je chante la fin
Je chante la fin de la nuit et le lever du jour
Alors pleure mon départ et fête mon retour
Plus rien n'a d'importance aujourd'hui
J'embrasserai la potence à midi
Une averse de semences ma gnose finale
Cueille les mandragores à ma verticale
Mais qu'est-ce que je raconte ça me monte à la tête
Je sais plus où tu commences et ou je m'arrête
Laisse-moi un peu m'égarer mon amour
Un peu tous les jours

Finies les larmes ne pleure plus pour moi
Quand je déposerai les armes
Ma carabine ne me manquera pas
Je dois rien à personne à personne
J'ai toujours tout voulu et voilà
Il est pour moi le glas qui sonne
Dans la forêt des conséquences une nuit
Essuyant un sourire de ton visage j'ai dit
Regarde mes mains c'est des nuages de pluie
C'était vrai je le sais aujourd’hui
Dans l’ivresse les vérités qui jaillissent
Mais jadis
Je rêvais par le col du mont de la fille que j'aimais
À quel genre de condamné à mort je serais
Aujourd'hui ce corps sur le gibet
Se verrait bien encore style lévrier
Rien dans le chapeau et rien dans la veste
Gravés dans la tête tes mots et tes gestes
Mais comme le temps poursuit les saisons
Je perdrai enfin le chemin de la raison

Flegias je t'entends enfin
Mets-moi le feu jamais plus haut que les lèvres
Sers-moi le vin des jours qui coulent sans fin
De là où je chante la mort n'est qu'un rêve
Je chante la fin de la nuit et le lever du jour
Alors ne pleure plus jamais et jouis pour toujours
Plus rien n'a d'importance aujourd'hui
Tant que je m'enfonce dans la montagne à minuit
Je serai l'air de flûte qui hante la vallée
Faites que la Lune ne se couche jamais
Mais qu'est-ce que je raconte ça me monte à la tête
Je sais plus où tu commences et où je m'arrête
Laisse-moi un peu m'égarer mon amour
Un peu tous les jours

J'ai tout voulu et voilà
Il est pour moi le glas qui sonne
Au chant du coq sur le gibet
Je me revois en lévrier

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