DISTANCE

Depuis qu’on a pris nos distances,
Je me demande quelle sens à l’existence ?
Et puis toutes nos évidences,
Sont devenues doutes, presque nuisances.
J’attend avec impatience,
Que les chats dorment pour que les souries dansent.
Nouveaux rêves, nouvelles espérances,
Réglons à la Terre toutes nos créances.
Regardons le plus haut possible,
Cela nous rapprochera.
On vit sous le même ciel,
Qu’on ne fait qu’obsever d’en bas.

Je ne veux pas qu’on prenne nos distances,
Mais qu’on se retrouve enfin.
Je ne veux pas qu’on s’aime à distance,
Car c’est un cercle sans fin.
J’aimerais qu’on se prenne la main,
Et que les distances s’estompent.
Et qu’on tisse des liens,
au delà de nos ombres.

J’étais loin de m’imaginer tout ça,
Quand j’était gamin sur les bancs de l’école.
À des kilomètres de ce monde là,
D’une société dirigée par des trolls.
Dans un pré d’herbes folles, j’étais la mauvaise graine,
Mais j’ai pas perdu racine, même dans ma bohème.
Sous déferlante de tonnerres, j’ai essuyé des larmes,
La pluie et le vacarme, moi j’en ai fait des poèmes.
Regardons le plus haut possible,
Cela nous rapprochera.
On vit sous le même ciel,

Qu’on ne fait qu’obsever d’en bas.
Je ne veux pas qu’on prenne nos distances,
Mais qu’on se retrouve enfin.
Je ne veux pas qu’on s’aime à distance,
Car c’est un cercle sans fin.
J’aimerais qu’on se prenne la main,
Et que les distances s’estompent.
Et qu’on tisse des liens,
au delà de nos ombres.

J’ai besoin de contact, besoin de toucher,
De voir derrière le masque, et franchir le fossé.
Qu’on se prenne dans nos bras, qu’on se console un peu,
Et qu’on aille au delà, de la peur c’est mon voeu.
Pris dans le tourbillon d’une course effrénée,
On ne veut que pouvoir rattraper le temps qu’on perd.
Obsédés par ce but, on ne sait plus s’arrêter,
Faire une pause et souffler,
On ne sait plus comment faire.
Regardons le plus haut possible,
Cela nous rapprochera.
On vit sous le même ciel,
Qu’on ne fait qu’obsever d’en bas.

Je ne veux pas qu’on prenne nos distances,
Mais qu’on se retrouve enfin.
Je ne veux pas qu’on s’aime à distance,
Car c’est un cercle sans fin.
J’aimerais qu’on se prenne la main,
Et que les distances s’estompent.
Et qu’on tisse des liens,
au delà de nos ombres.