LE SCHIZO
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Il existe chez moi
Comme chez vous je suppose
Deux êtres qui sont là
Et en tout point s’opposent
Si l’un est fait de loi
Et de sens civique
L’autre est un galapiat
Aux achats frénétiques
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Mon premier se distingue
En restant vigilant
Sur ce monde de dingues
Garde un œil vigilant
Le second bave un peu
En léchant les vitrines
Et prend sa carte bleue
Pour puissance divine
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Mon premier est un électeur
Mon second un con, un con, un consommateur
Mon tout est une vraie gangrène
Il serait temps que mon schizo... freine
Si l’un est au régime
L’autre s’empiffre
Si l’un n’aime pas la frime
L’autre la kiffe
Celui-là n’aime pas les marchands
Il les trouve vulgaires
Celui-ci les applaudit quand
Ils viennent sur ses terres
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Il y a chez moi, chez vous, chez nous
Deux entités qui cohabitent
Comment trier le moche du gnou
Et séparer ces monolithes
Mon premier est un électeur
Mon second un con, un con, un consommateur
Mon tout est une vraie gangrène
Il serait temps que mon schizo… freine
Il serait temps
Il serait temps