PREMIER QUI PASSE
Je voulais appeler cet inconnu
De l’autre côté de la rue
Je voulais crier au secours
Lui mentir quelques mots d’amour
Histoire d’oublier toute une heure
Que t’es parti avec mon cœur
Je voulais appeler cet étranger
Mais je n’ai pas pu traverser
Les yeux noyés dans le rimmel
C’est du d’apercevoir le ciel
Quand on se noie tout devient gris
Même le soleil
Et pourtant je m’étais dis
Le premier qui passe
Qu’il me plaise ou pas
Le premier qui passe
Je prendrai son bras
Accrochée à lui comme un radeau
Pour trouver l’oubli du gout de ta peau
Le premier qui passe
Qu’il me plaise ou pas
Le premier qui passe
Il m’emportera
Comme le vent du nord, balaie l’océan
J’oublierai ton corps, ta bouche et pourtant
Voilà qu’il tourne au coin de la rue
Je ne le reverrai jamais plus
Son souvenir s’effacera
Comme le fait le bruit de ses pas
Je ne saurai jamais le gout
De son sourire sur ma joue
Je ne connaitrai jamais ni lui ni les avions
Ni les avions où il ne m’emmènera pas
Vu que je ne le suivrai pas
J’aime mieux rester dans mon coin
A me ronger en espérant que demain
Le premier qui passe
M’arrache à tes bras
Le premier qui passe devienne une fois
Le sauveur d’un jour
Le sel d’une nuit, le porteur d’amour
Le briseur d’ennui
Le premier qui passe
Mais il est passé
Le premier qui passe
Moi j’ai pas bougé et quitte à pleurer
Tout le mois d’avril, je m’accrocherai
Au bout de ton fil