ETERNITE
Tu sais j’ai peur de m’voir dans l’regard des autres, j’ai passé mon temps à l’fuir y a pas
d’but ici, j’vois les sourires et les larmes, s’disent impénétrables, mais j’entends crier, moi
j’me vois pas vivre sans briller.
Tu sais j’y crois à jamais mais quand j’dis aux gens.. que j’fais du son ils m’téma comme si
j’avais poids aux jambes, j’m’en bat les couilles j’ai pas signer pour un S.M.I.C., si on m’fait
chier, si y a conflit j’préfère laisser pisser.
Chacun sa vie, si on s’sépare c’est qu’ça devait finir là *HIN*, t’sais y a pas d’cinéma,
d’succès en six étapes, putain j’me compare trop à tout même à mon frère de sang, j’ai peur
de plus avoir l’niveau, de perdre c’qui m’donne du sens *HIN*.
J’ai pas prier pour l’avenir comme si lui m’bénissait *HIN*, sauveur a plu aux pauvres car
l’espoir nourrissait *YE*, t’es là mais sans raison, le passé dans les ombres *HIN*, plus
d’amis sans réseaux, l’amour est sur les ondes *YE*.
*OOOH AAAH* veulent effacez tout c’qu’on a omis, *AAAH* on pense au passé quand la
mort sonne, *AAAH* crois moi y a qu’le temps qui s’éternise, *OOOH* t’sais moi t’en sais et
moins tu t’ennuis.
*AAAH* j’ouvre les stores le monde a dormi, *OOOH* réussir très peu font en sorte de,
*FAUUUT* s’retrouver seul et faire le grand vide, *AAAH* l’argent, le sexe on aime son
odeur.
Bien-sûr qu’j’ai eu des doutes *HIN*, j’en ai encore j’ai passé minutes.. à m’demander c’que
j’dois à mes proches et à moi-même, j’fais pas tout ça pour la moyenne, soit tu vie, soit tu
oses, dans tous les cas il fallait qu’j’m’élève, fallait qu’j’trouves une accroche, et toi tu crois
en quoi ?
*HIN* Right, j’m’en fout de tout c’que les autres on prévu pour moi tu sais, aucun d’leur plan
m’a médusé, à quoi bon s'épuiser, tu crois en Dieu et j’crois en moi on verra où ça mène,
j’suis dans ses yeux, elle dans mes bras on verra où ça mène.
T’es la première à qui j’m’expose j’suis pas habitué, le temps sépare j’revois tes formes sous
le fin tissue mais.. je sens encore l’odeur d’ton cou, l’odeur est parfumée, triste comme au
départ putain c’est toujours dur d’assumer.
J’ai pas les mots, fin pas toujours, j’préfère me taire ah ouais, tu sais j’ai peur, donne plus
d’argent on préfère mettre des coeurs, j’me confie pas même à ma mère j’lui parle jamais
d’amour, ok j’écris mais qu’est ce que j’ferais quand j’me retrouverais à cour.
Journées sont vides, ah ouais c’est ça la vie j’vois pas la raison, c’est quoi le cycle, c’est
quoi la suite putain c’est quoi la saison, on veut des tunes, on veut du temps, on met l’futur
en mémo, on fera plus tard c’qu’on fait jamais, on repart jamais à zéro.
J’veux pas d’la vie des autres, l’échec fait peur, réussite aussi, j’sors pu ces temps-ci, j’vois
moins les gens que j’cotoyais depuis, on m’parle que d’amitié et d’l’importance qu’ça peut
impliquer, mais ça part vite, d’l’amour dans l’vide, tu peux facilement glisser.
J’sais pas si c’est moi où l’monde qui tourne pas rond, sans défaut, on veut faire croire aux
autres que tout va parfaitement mais déso, j’serais content quand j’aurais tout c’que j’veux,
et non pas quand j’aurais tout c’que j’souhaites, et pour ça ba j’donnerais tout c’que j’peux.
*OOOH AAAH* veulent effacez tout c’qu’on a omis, *AAAH* on pense au passé quand la
mort sonne, *AAAH* crois moi y a qu’le temps qui s’éternise, *OOOH* t’sais moi t’en sais et
moins tu t’ennuis.
*AAAH* j’ouvre les stores le monde a dormi, *OOOH* réussir très peu font en sorte de,
*FAUUUT* s’retrouver seul et faire le grand vide, *AAAH* l’argent, le sexe on aime son
odeur.