Le Fléau
Jean trop serré pue l'jean a plein à nez, pute, clin et ciné X, vie satinée pour lui
Mais destiné à une routine de mec vidé, il fouine les belles-pou
Les babines qui fixent les belles pou
Pées, belles fines et bien roulées, l'esprit si dévergondé
Il n'pense qu'au verre blindé d'whiskey
La peau blanche, les yeux sombres et clairs tel un husky
C'est fou c'qu'il, a l'air d'une loque
Débloque et sa mère troque, à cette époque tu sais y a toujours d'quoi escroquer
Pourquoi n'pas croquer les lingots?
Jouer l'escroc dingo, plutôt qu'de t'trainer d'bistrot en bistrot?
Une vie qui glisse trop, un homme qui tease trop
8.6, pinard, 9.8, pénard, une vie foutue, un vrai scénar
Y a dix ans buvant dans sont divan, sa femme et ses enfants lui ont dis "allez, du vent"
Chez eux, c'était l'enfer, pour lui, c'était d'enfer, enfermé au chaud avec son verre de sky
Ou vert comme un jette 27, jette 27 ans d'bonheur dans sa tease
Trop bête, embêtant, plus d'honneur, que d'bêtises
C'est sous un pont ou sur un banc que maintenant c'con dort avec son caban
Le fléau du cool-al lui colle à la peau
C'est comme à la poésie, il a l'art de faire des vers
Il a l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses méfaits
De s'gronder seul, une fois l'estomac bondé
Le fléau du cool-al lui colle à la peau
C'est comme à la poésie, il a l'art de faire des vers
Il a l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses peines
De semer sa haine, l'alcool est son oxygène
Combien d'fois bourré, il s'est gourré d'chemin
S'il en mourrait, il s'rait rien, c's'rait bien même mieux qu'd'être en chien
Arrachages de sac à main pour payer son verre
Dois du gent-ar dans tous les bars, la tease c'est cher
Mais cher pour lui, pour sa vie, pour son envie
Accroc à chaque robe de femme, un chacal un drôle de man
Celui que t'évite quand tu marches, qui pue et les conneries t'rabâches
Un homme sale, t'as peur qu'il t'tâches
T'as peu qu'il s'fâche, qu'il t'crache dessus
Il est seul et seul on l'laisse, même les pe-stu
Qu'est-ce qu'tu veux faire pour lui?
Le fléau du cool-al lui colle à la vie
Le fléau du cool-al lui colle à la peau
C'est comme à la poésie, il a l'art de faire des vers
Il a l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses méfaits
De s'gronder seul, une fois l'estomac bondé
Le fléau du cool-al lui colle à la peau
C'est comme à la poésie, il a l'art de faire des vers
Il a l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses peines
De semer sa haine, l'alcool est son oxygène
Parcours foutu d'un fichu, un nez crochu rouge vif amour déchu
Échoue dans tout ce qu'il fait, existence en chute
Pour lui aucune lutte, marginal aujourd'hui marginal demain
Ce man en somme n'a plus rien
S'attaque aux minettes aux coins des ruelles
Effraie, fait fuir les moches comme les plus belles
Ses yeux des jumelles ouvrent des reliefs féminins
Ses mains prêtes à saisir tout comme rien
Enfin une femme violée brutalement un jour
Serré par les kisdés, emmené direct en taule et sans détour
Pas plus de 24h pour commencer à manquer de Kronenbourg et sentir lourd
Malade pendant une semaine non stop
Aujourd'hui enterré sans famille sans potes
Le cool-al lui collait à la peau
Il repose en paix et ça pour cause d'un fléau
Le fléau du cool-al lui collait à la peau
C'est comme à la poésie, il avait l'art de faire des vers
Il avait l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses méfaits
De s'gronder seul, une fois l'estomac bondé
Le fléau du cool-al lui collait à la peau
C'est comme à la poésie, il avait l'art de faire des vers
Il avait l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses peines
De semer sa haine, l'alcool était son oxygène
Le fléau du cool-al lui collait à la peau
C'est comme à la poésie, il avait l'art de faire des vers
Il avait l'art de faire de s'dévergonder, de déverser ses peines
De semer sa haine, l'alcool était son oxygène