Chanson de la plus haute tour

Léo Ferré, Arthur Rimbaud

Oisive jeunesse
A tout asservie
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie
Ah! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent

Je me suis dit: laisse
Et qu'on ne te voie:
Et sans la promesse
De plus hautes joies
Que rien ne t'arrête
Auguste retraite

J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines

Ainsi la patrie
A l'oubli livrée
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies
Au bourdon farouche
De cent sales mouches

Ah! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame!
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie?

Oisive jeunesse
A tout asservie
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie
Ah! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent!

Curiosités sur la chanson Chanson de la plus haute tour de Léo Ferré

Quand la chanson “Chanson de la plus haute tour” a-t-elle été lancée par Léo Ferré?
La chanson Chanson de la plus haute tour a été lancée en 1964, sur l’album “Verlaine et Rimbaud”.
Qui a composé la chanson “Chanson de la plus haute tour” de Léo Ferré?
La chanson “Chanson de la plus haute tour” de Léo Ferré a été composée par Léo Ferré, Arthur Rimbaud.

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