Le Joyeux Fêtard
Titubant, il rentre chez lui
Le vieil amant, le vieux mari,
L'ascenseur est en panne
Et son coeur, que c'est haut !
Là-haut, que c'est haut !
Il farfouille dans ses pensées
Mais où donc il a foutu ses clés ?
A tous les étages il s'assoit
Qu'il est lourd, mon Dieu, qu'il est lourd
Le trou de serrure est trop petit,
A croire que la clé a grandi
Voilà qu'la porte s'ouvre toute seule
Et qu'il reçoit une main sur la gueule
Ca lui apprendra à faire la fête
En laissant bobonne à la maison
Quand on n'est plus de la première jeunesse
Faut le mettre au placard, son mirliton !