La chronique vient de Mars...

Chroniques de Mars 2 nouvelle génération

Incha’Allah, on change dans la
Droiture de Dieu pas devenir odieux
Les XXX ont d’la merde aux yeux
Incertains du devenir mais restent sereins
Même si dans l’avenir
Le négatif nous rend dingues faut positiver
Que l’Tout-Puissant nous laisse motivés
Au futur récidiver sans être démotivé
Sans les narines lessivées
Tout change comme le temps
Nos larmes nous poussent à posеr
L’arme sur vos tempes
Parcе que tout reste inchangé sauf nous
La Bible et les temples
Le Vatican éponge le sang des
Esclaves dans leur banque
Les riches de plaisir tremblent
Les pauvres sous hasch deviennent barges
Ça revient au Moyen-âge XXX ça
S'tue en bas âge pour les précoces
Y a plus besoin d'moyenne d’âge
La métamorphose y est
Tout l'monde a la dalle de manger
La chronique vient de Marseille
(on s’accroche pour nos proches
En évitant l'coche)
Rien nous change même pas l’oseille
(j'mange encore du riz à l’eau chez ma madre)
La chronique vient de Marseille
(l'son d’la révolte
Frère on sort des abysses)
Rien n'nous change même pas l’oseille
(eh Papé, yeah) alonz'

J'ai ni père, ni mère dans l'milieu
Si j'suis là c’est grâce à Dieu, à la chance
À 3-6-1 qu'ont joué l'jeu à mon groupe
À mon jus de mes mains courantes
À ma fuerza
À ma liberté d’penser à l’instinct
Même mourant, paraît qu’les rêves rendent
La vie intéressante
Faut qu’j’respire, que j’évite l’amiante
J’connais le vide d'un ventre
La santé de c’gosse
La pente que descend ce centenaire
C’est la fin chers frères
Bientôt il faut rendre
Y a qu’l’âme qui ne part pas en cendres
Haut et court tu peux me pendre pour l’espèce
Plus de limites, plus d'équilibre
Plus de XXX ni de bière
Absorbé à l’âge pubère, c’est la perte
La même passion que Gullit mais
Le besoin nique le sport
Quand le shit s’exporte
Trop les vies s’exposent, drogués
Ça c’est la ruse
Quotidienne d'la mondialisation
Moi j’peux rien changer
Dans mes chansons j’milite

La chronique vient de Marseille
(on s’accroche pour nos proches
En évitant l'coche)
Rien n’nous change même pas l’oseille
(j’mange encore du riz à l’eau chez ma madre)
La chronique vient de Marseille
(l’son d’la révolte
Frère on sort des abysses)
Rien n’nous change même pas l’oseille
(hey yo hey yo) lil Saï

Égaux à nous-mêmes
On s’demande où tout ça nous mène
Est-ce qu’on pourra un jour régaler nos mères
Ou même égaler nos pères, égarés
Nous dans l'ombre on s'repère
Même quand on s'enfume pour
Effacer nos peines
À cause d’une maladie chronique
Pendant qu’l’État ironise
Que le béton agonise
Nos troupes se synchronisent
Sur Chroniques, 2-0-0-6 on ouvre le feu
Ouvre les yeux, prosternés que devant Dieu
Moi j’ai qu’ma secte dans c’monde de vendus
Où les hommes s’éventrent au lieu
D’couper la poire en deux toujours en deuil
L’espoir est mort dans l’under
On passe du plaisir à la
Poisse en un clin d’œil
Ça peut virer au drame
Tout peut cramer comme au Cambodge ou Bagdad
Morts et blessés graves
Sang et larmes avec ou sans les armes
La guerre, on peut pas la refuser
Déterminés à vaincre depuis
Les camps d’réfugiés
La chronique vient de Marseille
Rien n’nous change, même pas l’oseille
Alonz’ la chronique vient de Marseille
KX rien n’nous change, même pas l’oseille
Lil Saï

Yeah alonzo de la Psycatra
KX, Lil Saï xXX
Inch'Allah on change pas (Inch'Allah)
Pour qui, pourquoi
Eh, tu veux qu’on change pour qui, pourquoi
Papi yeah, Quartiers Nord
PLAN ceux qui nous soutiennent
Ceux qui s’souviennent